Faire des photos de basketball
- Marc
- 23 mai 2016
- 8 min de lecture

Sport rapide, se jouant à 10 sur un terrain relativement petit, le basket offre de nombreuses possibilités pour faire des photos intéressantes. Cet article va vous donner quelques pistes et conseils pour vous aider à réussir vos photos de basket.
Préparation
On a vu précédemment qu’il était assez important de connaitre un minimum le sport que l’on souhaite photographier, le basket ne fait pas exception à la règle. Outre le sport, il est également intéressant d’avoir une idée de l’endroit ou l’on va photographier afin de choisir le matériel que l’on va emporter avec soi. Par connaitre l’endroit je pense par exemple à l’éclairage de la salle (quantité et qualité), avoir une idée de la disposition des lieux, voir s’il y a endroit sécurisé pour laisser vos affaires non utilisées, …
Matériel
Contrairement aux sports en extérieur comme le foot, rugby, … le basket ne nécessite pas d’avoir un super téléobjectif.
Comme tous les sports en salle, un des problèmes du basket est l’éclairage de la salle qui sera souvent assez limité sauf dans les salles où jouent des équipes professionnelles. Un boitier d’entrée de gamme, capable de fournir des images de bonne qualité en haute sensibilité (à 2500 iso ou plus, c’est le cas de plus en plus de modèles actuels) sera suffisant ; une rafale d’enfer n’est pas le plus important, 3 à 4 images par seconde sont amplement suffisantes pour commencer.
Au niveau des objectifs par contre, il est conseillé d’avoir des objectifs avec une grande ouverture, type f/2.8 afin de pouvoir travailler à la sensibilité la plus faible possible, avec la vitesse la plus élevée possible. La grande ouverture va également permettre d’estomper les arrières plans qui sont souvent gênants. L’idéal est d’avoir au minimum 2 objectifs, un transtandard lumineux type 24-70/2.8 par exemple (utilisé pour la photo ci-contre) et une focale moyenne / petit téléobjectif du type 70-200/2.8. Comme on l’a vu dans l’article sur la stabilisation de l’objectif, celle-ci peut être utile dans certains cas, par exemple pour réaliser des portraits serrés de joueurs en diminuant la sensibilité et la vitesse.
Un 300mm ou plus long peu aussi être utile pour des portraits serrés de joueurs.
Afin d’éviter de changer d’objectif en permanence, le fait d’avoir 2 boitiers (ou plus) présente un avantage non négligeable.
Balance des blancs
Que vous photographiez en RAW ou en JPEG, il est important que la balance des blancs soit réglée le plus correctement possible afin de minimiser le traitement en post production, cela signifie souvent régler manuellement sa BDB et ne pas se contenter du mode auto. Si vous avez des problèmes pour régler votre BDB, vous êtes peut être confronté à un éclairage cyclique, dans ce cas seul le RAW pourra vous sauver.
Exposition : vitesse et ouverture
On a vu précédemment que la lumière étant souvent limitée d’où l’importance de monter dans les isos. Le basket étant un sport rapide, il est important d’avoir une vitesse d’obturation rapide, aux alentours de 1/500s ou plus, afin de pouvoir figer le mouvement. Cela va souvent impliquer de travailler avec la plus grande ouverture possible (ou presque) en augmentant la sensibilité à 3200 iso voire même parfois au delà. Certes il y aura du bruit numérique à cause de la haute sensibilité, mais il est préférable d’avoir une image nette avec du bruit plutôt qu’une photo sans aucune trace de bruit numérique mais qui est totalement floue à cause d’une vitesse d’obturation trop lente.
L’éclairage en salle étant généralement assez stable en intensité, je conseille de travailler en mode manuel et régler manuellement sensibilité, vitesse et ouverture ; cela évitera que la cellule de mesure ne soit trompée par des éléments sombres ou clairs à l’arrière plan ou sur en fonction de la couleur du maillot des joueurs.
Quelque réglage sur votre appareille en plus.
Les Collimateurs:




Positionnement
Généralement en basket les photographes se placent sur les lignes de fond, entre l’intersection entre la ligne de fond et la raquette et le coin du terrain.
L’image ci-dessous vous présente l’emplacement typique pour faire des photos de basket.

Veillez à laisser 1m, voire un peu plus, d’espace entre la ligne de fond et votre position afin de laisser de la place à l’arbitre pour évoluer et également pour éviter de prendre un joueur sur les genoux.
Préparation
On a vu précédemment qu’il était assez important de connaitre un minimum le sport que l’on souhaite photographier, le basket ne fait pas exception à la règle. Outre le sport, il est également intéressant d’avoir une idée de l’endroit ou l’on va photographier afin de choisir le matériel que l’on va emporter avec soi. Par connaitre l’endroit je pense par exemple à l’éclairage de la salle (quantité et qualité), avoir une idée de la disposition des lieux, voir s’il y a endroit sécurisé pour laisser vos affaires non utilisées, …
Matériel
Contrairement aux sports en extérieur comme le foot, rugby, … le basket ne nécessite pas d’avoir un super téléobjectif.
Comme tous les sports en salle, un des problèmes du basket est l’éclairage de la salle qui sera souvent assez limité sauf dans les salles où jouent des équipes professionnelles. Un boitier d’entrée de gamme, capable de fournir des images de bonne qualité en haute sensibilité (à 2500 iso ou plus, c’est le cas de plus en plus de modèles actuels) sera suffisant ; une rafale d’enfer n’est pas le plus important, 3 à 4 images par seconde sont amplement suffisantes pour commencer.
Au niveau des objectifs par contre, il est conseillé d’avoir des objectifs avec une grande ouverture, type f/2.8 afin de pouvoir travailler à la sensibilité la plus faible possible, avec la vitesse la plus élevée possible. La grande ouverture va également permettre d’estomper les arrières plans qui sont souvent gênants. L’idéal est d’avoir au minimum 2 objectifs, un transtandard lumineux type 24-70/2.8 par exemple (utilisé pour la photo ci-contre) et une focale moyenne / petit téléobjectif du type 70-200/2.8. Comme on l’a vu dans l’article sur la stabilisation de l’objectif, celle-ci peut être utile dans certains cas, par exemple pour réaliser des portraits serrés de joueurs en diminuant la sensibilité et la vitesse.
Un 300mm ou plus long peu aussi être utile pour des portraits serrés de joueurs.
Afin d’éviter de changer d’objectif en permanence, le fait d’avoir 2 boitiers (ou plus) présente un avantage non négligeable.
Balance des blancs
Que vous photographiez en RAW ou en JPEG, il est important que la balance des blancs soit réglée le plus correctement possible afin de minimiser le traitement en post production, cela signifie souvent régler manuellement sa BDB et ne pas se contenter du mode auto. Si vous avez des problèmes pour régler votre BDB, vous êtes peut être confronté à un éclairage cyclique, dans ce cas seul le RAW pourra vous sauver.
Exposition : vitesse et ouverture
On a vu précédemment que la lumière étant souvent limitée d’où l’importance de monter dans les isos. Le basket étant un sport rapide, il est important d’avoir une vitesse d’obturation rapide, aux alentours de 1/500s ou plus, afin de pouvoir figer le mouvement. Cela va souvent impliquer de travailler avec la plus grande ouverture possible (ou presque) en augmentant la sensibilité à 3200 iso voire même parfois au delà. Certes il y aura du bruit numérique à cause de la haute sensibilité, mais il est préférable d’avoir une image nette avec du bruit plutôt qu’une photo sans aucune trace de bruit numérique mais qui est totalement floue à cause d’une vitesse d’obturation trop lente.
L’éclairage en salle étant généralement assez stable en intensité, je conseille de travailler en mode manuel et régler manuellement sensibilité, vitesse et ouverture ; cela évitera que la cellule de mesure ne soit trompée par des éléments sombres ou clairs à l’arrière plan ou sur en fonction de la couleur du maillot des joueurs.
Positionnement
Généralement en basket les photographes se placent sur les lignes de fond, entre l’intersection entre la ligne de fond et la raquette et le coin du terrain.
L’image ci-dessous vous présente l’emplacement typique pour faire des photos de basket.
Veillez à laisser 1m, voire un peu plus, d’espace entre la ligne de fond et votre position afin de laisser de la place à l’arbitre pour évoluer et également pour éviter de prendre un joueur sur les genoux.
Si vous observez les photographes lors des matchs professionnels ou en NBA vous verrez qu’ils sont généralement assis, soit par terre soit sur un petit siège pliant au niveau du sol et cela afin de ne pas gêner les spectateurs situés derrière eux.
Une autre possibilité pour les photos, est d’aller dans les gradins et de se positionner à hauteur du panier avec un 200mm pour photographier des dunks par exemple. Cela permettra aussi d’avoir une vue différente et souvent avec un arrière plan moins encombré comme sur la photo d’exemple ici à droite.
Il y a généralement assez peu de possibilités depuis les lignes latérales, d’un coté il y a les bancs avec les équipes et les scoreurs / officiels et de l’autre souvent des spectateurs assez proches du terrain.
Dans les matchs pros, les positions sont souvent attribuées par le service de presse et il n’est souvent pas permis d’en changer ou de se déplacer. A vous de voir ce qui est permis ou pas sur place. Au niveau amateur ce problème ne se pose généralement pas vous êtes assez libre de vos mouvements et emplacements, mais veillez toujours à ne pas gêner le jeu, les arbitres et scoreurs et ne pas gêner (ou le moins possible) les spectateurs. Si vous avez un doute, discutez avec les responsables et/ou arbitres avant le début du match.
Flash ou pas flash ?
Je n’ai pas de réponse définitive. Dans certaines ligues et divisions le flash cobra sur l’appareil est interdit car pouvant gêner les joueurs, dans d’autres cas il n’est pas interdit. En cas de toute renseignez-vous.
Ceci dit, avec un flash cobra sur l’appareil il sera souvent assez facile d’obtenir quelque chose de correct ; il m’est déjà arrivé de l’utiliser dans des situations très difficiles, mais dans ce cas il faut s’attendre à des ombres assez fortes.
Quel type d’images ?
Comme il s’agit d’un sport de balle, il est souvent conseillé d’avoir la balle dans l’image avec votre sujet.
Il est aussi préférable d’avoir l’entièreté du joueur avec la balle sans couper de parties du corps et en tout cas en évitant de couper au niveau des articulations (certains membres d’autres joueurs peuvent être coupés sans trop de soucis pour autant que votre sujet soit bien net).

Si le joueur dribble, il est préférable d’avoir la balle en position haute, en contact avec la main plutôt que la balle écrasée au sol.

Vous pouvez suivre le joueur qui remonte le terrain en contre attaque car cela permet souvent d’avoir une vue dégagée et d’avoir une photo dynamique.
Quand un joueur se dirige vers le panier pour scorer, essayez d’inclure le panier ou au moins une partie du filet dans la photo afin de montrer quel est son but.
Une photo à partir de la taille vers le haut du corps est souvent plus forte qu’une photo depuis les genoux jusqu’à la tête.
Pour terminer
Le basket est un sport rapide et même pour les meilleurs photographes il est impossible de capturer toutes les actions, toutes les phases de jeux ; sans compter qu’avec 10 joueurs dans une petite surface de jeu, il y aura souvent un obstacle entre votre sujet et vous (sans compter le postérieur de l’arbitre ^^)
Concentrez vous sur les images qui viennent à vous depuis votre emplacement actuel et ne vous tracassez pas pour les images que vous ratez par ce que vous n’êtes pas à un autre endroit. Je vous garantis que si vous vous déplacez pour aller à cet autre endroit, quand vous y serez l’action se produira ailleurs. Variez les emplacements (et donc les opportunités) en changeant de place lors des interruptions des ¼ temps ou de la mi-temps (si c’est permis), soit en suivant votre plan de match, soit en fonction de l’évolution du match et des photos que vous souhaitez obtenir.
Si certaines choses ne sont pas claires ou que vous souhaitez plus de précisions, n’hésitez pas à poser vos questions via les commentaires.
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